Résumé:
1er juillet 1658. Louis XIV vient de triompher des Espagnols à la bataille des Dunes, près de Dunkerque, quand la victoire change brusquement de camp : le roi est terrassé par une fièvre liée aux cadavres des soldats. A moins d'un miracle, il mourra le soir-même. Mais ne l'aurait-on pas plutôt... empoisonné?
Antoine Petitbois, espion de la couronne, n'en doute pas. Accompagné d'Isaac Renaudot, le fils du savant, il dispose d'à peine quelques heures pour démasquer le criminel et lui arracher le formule de l'antidote. Or les pistes ne manquent pas. Est-ce Condé, le prince frondeur? Ou la belle Marie Mancini, sa maîtresse et la nièce de Mazarin...? A moins que le Cardinal lui-même...?
La Vérité pourrait être encore plus formidable. Et rebondir vingt ans plus tard, au milieu de la retentissante Affaires des poisons dans laquelle se débat Nicolas de La Reynie, le premier lieutenant de police du royaume. Car le Mal est toujours là, prêt à tout pour provoquer l'éclipse du Roi-Soleil...
En bref:
"A Nicolas de La Reynie, le plus grand limier de sa Majesté, Louis Le Quatorzième." C'est par ces mots d'Antoine Petitbois, Espion de la couronne que commence ce deuxième tome. Bien qu' étant en retraite, volontaire, Antoine ne peut s'empêcher de vouloir faire éclater la Vérité, car il est persuadé que l'Affaire des Poisons qui accuse des proches du Roi Soleil, dont sa favorite Athenaïs de Montespan, dans laquelle se débat le Lieutenant de la couronne à un rapport avec la
Mystérieuse maladie qui frappa Louis XIV en 1658. Antoine Petitbois, nous sert de guide lors de cette affaire, malgré les difficultés qui s'annonce a commencé par le cardinal Mazarin qui, contrairement à feu le Cardinal Richelieu, ne fait guère confiance a cet homme loyal et dévoué à son prédécesseur, bien que celui-ci lui ai recommandé Petitbois. Antoine s'est donc éloigné des affaires de la cour, conscient de l'inimitié du cardinal à son endroit, mais au détour d'une conversation son instinct d'espion prend le pas sur son âge et sa fatigue. Voici donc qu'Antoine Petitbois, espion de la couronne, reprend du service, après un entretient infructueux auprès de Mazarin qui refuse de l'écouter et sur de savoir la Vérité sur la maladie du Roi, il se précipite chez ses amis médecins, fils de Theophraste Renaudot décédé, sachant qu'il pouvait leur faire confiance et qu'ils s'y connaissaient en poisons, persuadé que ceux-ci était la cause du mal du Roi. Après quelques demi-mensonges au Sieur de La Pallonges nullement dupe, ils prennent la route de Calais à bord d'un carrosse aux armes royales. Arrivé à Calais, ils ont la surprise de voir le cardinal Marzarin arrivé peu de temps après et aucunement surpris de la présence de l'espion, et celui-ci malgré sa défiance envers Antoine décide de lui confier l'enquête sur l'empoisonnement du Roi, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Qui a empoisonné le Roi? Qui a pu s'approcher du Roi et le faire sans qu'aucun de ses proches ne voient quoique soit? Épineux problème pour Antoine que tout ramène à la famille du cardinal Mazarin, par l'entremise de la jeune Marie Mancini, maîtresse du jeune Roi. Le Cardinal conduit Antoine sur la piste du frondeur le Prince de Condé qui lui-même va tenter de convaincre Antoine de sa bonne foi et de rejeter le doute sur le Cardinal pour qui il n'éprouve que haine, Antoine saura t'il decouvrir laVérité? Entre mensonge, faux-semblant, demi-vérité et trahisons multiples, Antoine va se battre pour sauver le roi et découvrir la
Vérité.
Mon avis:
Un deuxième tome bien plus réussi et plus enlevé que le premier, moins d'impression de longueur car on ne s'attarde que très peu sur la vie du narrateur, beaucoup plus d'action, de suspens et surtout beaucoup plus de trahison ou semblant de, de faux coupable, on retrouve aussi un Antoine Petitbois accablé par l'âge, l'inactivité et la perte de proches qui n'est donc pas au mieux de ses capacités mais qui réussit à donner le change et à rattraper les erreurs qu'il commet ou que le jeune Renaudot à ses cotés commet par imprudence et jeunesse. On y découvre un cardinal Mazarin moins maître de ses émotions que l'était son prédécesseur, mais tout aussi agile d'esprit et manipulateur que le cardinal Richelieu (
Le mode de fonctionnement, l'horlogerie intime d'un cardinal converti à la foi de Machiavel. p178). Un rythme très enlevé, pas beaucoup de temps mort, beaucoup de questions qui cette fois trouve réponses, car après tout, l'Affaire des Poisons à trouvé résolution, Antoine y participât-il vraiment?
Se non è vero, è bene trovato... Si ce n'est pas vrai c'est bien trouvé, une fois encore l'auteur nous laisse le doute sur la véracité des faits retranscrit par cette confession d'Antoine Petitbois, Espion de la Couronne
NOTES : 8,5/10